Capacitation numérique : Différence entre versions

De Cath.Info
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 4 : Ligne 4 :
 
Une [https://labo.societenumerique.gouv.fr/2017/03/10/le-projet-capacity-pour-mesurer-le-lien-entre-pouvoir-dagir-et-numerique-margot-beauchamps-et-nicolas-deporte/ enquête de l'agence du numérique] nous place dans le contexte de la société française actuelle à ce sujet.
 
Une [https://labo.societenumerique.gouv.fr/2017/03/10/le-projet-capacity-pour-mesurer-le-lien-entre-pouvoir-dagir-et-numerique-margot-beauchamps-et-nicolas-deporte/ enquête de l'agence du numérique] nous place dans le contexte de la société française actuelle à ce sujet.
  
Le but de ce blik est d'approfondir cette notion participativement (''c'est à dire : Etat, Université, Société Civile, Secteur Privé'') dans une perspective scientifique, technologique et chrétienne <ref>'''B. Russell, Science et religion (1971)''' : Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire. […]. La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés [...] mais l'intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées. </ref>
+
Le but de ce blik est d'approfondir cette notion participativement (''c'est à dire : Etat, Université, Société Civile, Secteur Privé'') dans une perspective scientifique, technologique et chrétienne <ref>'''B. Russell (''Science et religion (1971)''''' : Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire. […]. La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés [...] mais l'intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées. <br/><br/></ref> <ref> [https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_d%27Aquin#Ratio_naturalis_et_R%C3%A9v%C3%A9lation Wikipedia] : '''Saint Thomas d'Aquin''' emploie des termes précis pour clarifier cette distinction foi/raison et leurs communes interactions. Il appelle « '''révélable''' » (''revelabile'') les connaissances révélées accessibles à la raison naturelle (comme l'existence de Dieu, par exemple) et « '''révélé''' » (''revelatum'') ce qui ne peut être connu sans la Révélation (''comme l'incarnation du Christ, par exemple'').
 +
 
 +
:« Les objets intelligibles présentant donc en Dieu deux sortes de vérité, l'une à laquelle peut atteindre l'enquête de la raison, l'autre qui dépasse totalement les capacités de la raison humaine, c'est à bon droit que Dieu propose l'une et l'autre comme objets de foi. » (''Somme contre les Gentils, I, IV, début du chapitre.'')
 +
</ref>
 
<br/>
 
<br/>
  
 
:---
 
:---
<small>''<references/>''</small>
+
<references/>
 
<br/>
 
<br/>

Version du 8 mai 2019 à 13:22


La notion de capacitation est une notion nouvelle, non encore totalement conceptualisée, qui correspond au fait d'être le patron respecté de sa propre vie, ce dont la nature des "homo plus machina" que nous devenons au sein de la société "anthropobotique" semble de plus en plus nous priver.

Une enquête de l'agence du numérique nous place dans le contexte de la société française actuelle à ce sujet.

Le but de ce blik est d'approfondir cette notion participativement (c'est à dire : Etat, Université, Société Civile, Secteur Privé) dans une perspective scientifique, technologique et chrétienne [1] [2]

---
  1. B. Russell (Science et religion (1971) : Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire. […]. La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés [...] mais l'intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées.

  2. Wikipedia : Saint Thomas d'Aquin emploie des termes précis pour clarifier cette distinction foi/raison et leurs communes interactions. Il appelle « révélable » (revelabile) les connaissances révélées accessibles à la raison naturelle (comme l'existence de Dieu, par exemple) et « révélé » (revelatum) ce qui ne peut être connu sans la Révélation (comme l'incarnation du Christ, par exemple).
    « Les objets intelligibles présentant donc en Dieu deux sortes de vérité, l'une à laquelle peut atteindre l'enquête de la raison, l'autre qui dépasse totalement les capacités de la raison humaine, c'est à bon droit que Dieu propose l'une et l'autre comme objets de foi. » (Somme contre les Gentils, I, IV, début du chapitre.)